Alicia Keys a présenté le gala Black ball, le 9 novembre dernier à New York, aux côtés de nombreuses stars américaines. Lors de cette soirée, la chanteuse est montée sur scène pour un duo avec David Bowie, au profit de l'association Keep a child alive organization, qui aide les victimes du sida et les plus démunis en Afrique. D'autres artistes, comme Damian Marley, ont rejoint Alicia Keys le temps d'une chanson.
Le grand public a connu Alicia Keys en 2001, avec son single "Fallin", qui l'a propulsée au sommet des charts dès sa diffusion. La chanteuse définit son identité musicale comme un mélange de jazz, de soul, de musique classique et de hip-hop. Par ailleurs, une rumeur courrait récemment, après la publication d'une photo où elle était entourée de membres de l'autorité : l'artiste aurait été arrêtée par la police. Celle-ci a été démentie par les proches, qui précisent que les personnes sur la photo n'étaient autres que ses gardes du corps.
Si de plus en plus de célébrités se mobilisent au chevet de l'Afrique et de ses problèmes endémiques de dette, de santé, ou de pauvreté, des voix sceptiques s'interrogent sur leurs véritables motivations. Sont-elles pétries de bonnes intentions ou en recherche de publicité?
Alicia Keys, qui devait présenter jeudi le Black Ball annuel de charité à New York, s'en défend. «C'est horrible. Je pense qu'on veut tenter de décourager ceux qui peuvent donner de la voix, qui ont le pouvoir, l'argent et la possibilité de tendre la main pour venir en aide aux autres», a expliqué la chanteuse R&B à l'Associated Press.
Selon elle, quoi de plus naturel que les célébrités soient au premier rang au chevet de l'Afrique. «Aujourd'hui cela devient de plus en plus évident pour chacun d'entre nous», explique-t-elle. «Autrefois, on avait tendance à se dire: «comme c'est triste, mais c'est si loin», ajoute-t-elle, parlant d'une «cause (aujourd'hui) globalisée».